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Les leçons d’une année de lutte contre le virus

En cachant la gravité de la situation début janvier à Wuhan, la Chine a laissé le virus se disséminer dans le reste du monde. CHALINEE THIRASUPA/REUTERS

Dans son livre, Covid, le bal masqué, l’épidémiologiste Antoine Flahault dresse un état des lieux mondial des «bons élèves» de la lutte contre le Covid-19.

«La rareté des pandémies a privé la médecine de spécialistes de tels cataclysmes. Il n’existe pas de pandémiologues.» Tel est le constat abrupt dressé par le médecin et épidémiologiste Antoine Flahault dans le prologue de son livre Covid, le bal masqué. Fondateur et directeur d’un institut de santé globale à l’université de Genève, l’homme est bien placé pour le savoir. Parmi les très nombreux experts, trop souvent autoproclamés, qui se sont succédé sur les plateaux des chaînes de télévision comme dans les pages des journaux, il est l’un des rares dont les avis ont parfaitement résisté à l’épreuve des faits.

À ce titre, son livre mérite d’être lu avec attention. Plutôt que de s’appesantir sur les défaillances de la réponse française à l’épidémie, le spécialiste préfère nous emmener à l’étranger, dans les pays qui ont réussi à concilier ce qui nous paraît encore impossible: protéger leur population, avec très peu de morts, sans sacrifier leur économie.

Antoine Flahault, auteur de Covid, le bal masqué,est le fondateur et le directeur d’un institut de santé globale à l’université de Genève. Dunod

Antoine Flahault critique envers Pékin

La Chine aurait pu faire partie des bons…

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1 commentaire
  • Arthur Pinardel

    le

    cette crise a surtout révélé la faillite des "experts scientifiques" et des hommes politiques. Les uns ont montré au grand jour leurs querelles et leurs divergences, leurs conflits d'intérêt et parfois leur incompétence (Agn. B.); les autres ont montré leur incompétence et leur médiocrité dans l'épreuve, en cédant à la panique, à l'émotion, à la pression médiatique, au suivisme, à la "facilité". J'imagine que De Gaulle, lui, aurait fermé les frontières, confiné et protégé le segment fragile de la population, imposé des mesures générales de protection (masques,...) dans les espaces publics, et laissé le pays vivre.

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