« Le mathématicien Alexandre Grothendieck échappe à toute comparaison »

À l’occasion de la parution de « Récoltes et semailles », l’autobiographie du génial mathématicien français, Jean-Michel Kantor revient sur ce texte inclassable.

Par Jean-Michel Kantor*

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Alexandre Grothendieck, mort en 2004, a reçu en 1966 la médaille Fields.
Alexandre Grothendieck, mort en 2004, a reçu en 1966 la médaille Fields. © IHES / AFP

Temps de lecture : 10 min

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C'est un livre unique que ces Récoltes et semailles (Gallimard), l'autobiographie d'un homme unique, un mathématicien parmi les plus grands du siècle passé. Quelques étapes majeures de la vie tumultueuse et passionnée de Grothendieck : né en Allemagne en 1928, éloigné de ses parents de 1933 à 1939 pendant que père et mère allaient combattre en Espagne pendant la guerre civile, il fut ensuite interné avec sa mère Hanka dans le camp de Rieucros en Lozère. De 1942 à 1944, il est séparé de nouveau de sa mère, hébergé au Chambon-sur-Lignon et va au collège-lycée Cévenol ; il passe son baccalauréat, et après la guerre commence des études à l'université de Montpellier où son professeur d'analyse comprend qu'il a affaire à un jeune homme exceptionnel. Grâce à lui, Grothendieck monte à Paris en...

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Commentaires (8)

  • Le sanglier de Génolhac

    Les yeux brûlants de fièvre, les parents disaient aux enfants "si tu n'est pas sage, je te donne à l'ermite qui fait des additions" ! Un point cependant à souligner : Il refusa la médaille Fields et la somme qui allait avec (de nos jours environ 1 million d'euros), au motif que "son salaire de professeur lui permettait tout à fait de vivre". Source : La revue "Recherche". Août 2001.

  • Le sanglier de Génolhac

    Le traître, c'était Maurice Audin. Liquidé par le commando du général Aussaresse. René Audran, ingénieur général de l'armement, fut exécuté en 1985 par action directe (comme Georges Besse). Action directe, bande d'assassins que Mitterrand venait d'amnistier.

  • Le sanglier de Génolhac

    On se dit que ce matheux devait pas mal rouler sur la jante ! Comme celui que décrit Marcel Pagnol "on imaginait des cohortes de chiffres galopant à travers les galeries de sa cervelle dévastée" !