Journée recherche et santé : Sexe et genre dans les recherches en santé, une articulation innovante

Ce séminaire de formation à la santé proposé à l’initiative du groupe de travail « Genre et recherche en santé » du Comité d’Ethique de l’Inserm a bénéficié du soutien de l’Institut thématique multi-organismes (ITMO) Santé publique (SP), et du pôle Egalité Femmes-Hommes de l’Université Paris Diderot. Il a eu lieu le 23 novembre 2016 à l’Institut Imagine, Hôpital Necker-Enfants malades (Paris).

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Présentation générale de la journée et interviews

• Présentation de la journée
• Interview de Catherine Vidal, Directrice de recherche honoraire Institut Pasteur, comité d’éthique de l’Inserm
• Interview de Jennifer Merchant, politologue, Professeure à l’Université Panthéon-Assas Paris 2, Comité d’éthique de l’Inserm
• Interview de Geneviève Couraud, Présidente de l’association L’Assemblée des Femmes, Présidente de l’Observatoire des droits des femmes des Bouches-du-Rhône, Membre du Haut conseil à l’égalité (HCE)
• Introduction de la journée par Catherine Vidal, Directrice de recherche honoraire Institut Pasteur, comité d’éthique de l’Inserm
• Introduction de la journée par Hervé Chneiweiss, Président du Comité d’éthique de l’Inserm

Session 1 – Conférences plénières

• Présentation de Muriel Salle Maîtresse de conférences, Université Lyon 2
• Prendre en compte le sexe et le genre dans les recherches et la santé publique Kristen Springer, Rutgers University. Associate Professor and Undergraduate Director of Sociology

Session 2 – Première table ronde : Sexe et genre en médecine et épidémiologie clinique (Modératrice : Anne Kupiec)

• Maladies cardiovasculaires, sexe et genre Vera Regitz-Zagrosek, Director Berlin Institute of Gender in Medicine/GiM, Center for Cardio-vascular Research/CCR
• Cancer, sexe et genre Emilie Counil, enseignante-chercheuse en épidémiologie et biostatistique, département Métis, École des Hautes Etudes en Santé Publique
• Ostéoporose, sexe et genre Karine Briot, Service de Rhumatologie, Hôpital Cochin

Session 3 – Deuxième table ronde : Sexe et genre dans la recherche (Modérateur : Mathieu Arbogast)

• Implementation of Sex and Gender Analysis in Research and Innovation by Science Funding Bodies : Progress Made and Next Steps Ineke Klinge, European Program H2020, Advisory Group for Gender
• Sexe et genre dans les recherches en génétique Catherine Bourgain, Chargée de recherche CERMES3 Inserm, comité d’éthique de l’Inserm

Sessions 4 – Troisième table ronde : Genre, santé et société (Modératrice : Laurie Laufe)

• Une approche historique des enjeux de genre et santé : 20e et 21e siècles Jennifer Merchant, politologue, Professeure à l’Université Panthéon-Assas Paris 2, Comité d’éthique de l’Inserm
• The Gender Dimension in the EU Framework Programme Horizon 2020 Viviane Willis-Mazzichi, Head of Sector “Gender”, European Commission, DG Research & Innovation
• Genre, santé, inégalités, vieillissement Emmanuelle Cambois, démographe, Directrice de recherche à l’INED

Table ronde de conclusion – Politiques publiques de recherche et de santé : bilan et perspectives (Modératrice : Nathalie Bajos)

• Hervé Chneiweiss, Président du comité d’éthique de l’Inserm, Ineke Klinge, European Program H2020, Advisory Group for Gender, Geneviève Couraud, Haut conseil à l’égalité

Contexte

Dans le domaine de la santé comme ailleurs, il existe des différences et des inégalités entre les femmes et les hommes. Les différences biologiques ne sont pas seules en cause. Les représentations sociales liées au genre féminin et masculin influencent l’attitude des patients, des médecins et des chercheurs. 

Face à ce constat le groupe de travail « Genre et recherche en santé » du Comité d’Ethique de l’Inserm organise une journée recherche et santé d’envergure internationale, avec l’objectif d’alerter sur les préjugés et d’inciter à la prise en compte de l’articulation entre sexe et genre dans la médecine et les recherches en santé. Cette approche permet de formuler de nouvelles hypothèses de recherche, d’analyser autrement les pathologies et d’envisager de nouvelles stratégies de prévention et de traitement pour le plus grand bénéfice des femmes et des hommes.