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La course vers les vastes ressources de la Lune s’accélère

Quatre jours après le crash de la sonde russe Luna-25, un engin indien a atterri au pôle Sud de la Lune. Des richesses minérales et en eau attirent les puissances spatiales, stimulées par la crise énergétique

Agrandir l'image Le Kennedy Space Center, en Floride, le 5 juin 2019. Un ingénieur teste un robot qui doit être utilisé pour creuser dans le régolithe, la partie du sol recouvrant la roche mère de la Lune. — © Agences
Le Kennedy Space Center, en Floride, le 5 juin 2019. Un ingénieur teste un robot qui doit être utilisé pour creuser dans le régolithe, la partie du sol recouvrant la roche mère de la Lune. — © Agences

Il y a comme une accélération dans la course vers la Lune. Après l’échec de la sonde russe Luna-25, qui a disparu des radars samedi, au tour de Chandrayaan-3 d’être testée. L’engin s'est posé mercredi à l’aube, une mission d’exploration de quatorze jours terrestres (une journée lunaire). Un autre décollage est prévu le 26 août, celui de la fusée japonaise H-IIA. Direction la Lune depuis la base de Tanegashima. Le nombre de lancements augmente, de SpaceX aux fusées Ariane.

La course est dominée par les Américains et les Chinois, avec leurs programmes respectifs Artemis et Chang’e. Le contexte géopolitique, tendu, rappelle celui d’une Guerre froide qui avait stimulé les missions Apollo dans les années 1960. Les Américains voulaient faire alunir un astronaute avant les Russes. Cinquante ans plus tard, la NASA, liée aux agences spatiales de nombreux pays, affronte désormais les Chinois. Il est aussi question de prestige et d’exploration scientifique, mais désormais il y a une composante supplémentaire.

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