Iru Izakaya, une brasserie japonaise de plats à partager à Québec

Depuis quelques semaines déjà, le futur Iru Izakaya prépare son ouverture dans le centre commercial Place Ste-Foy. En japonais, izakaya signifie taverne, bistro ou brasserie. Iru veut dire être ou exister.

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«Au Japon, un izakaya est vraiment un endroit où les employés et les ouvriers qui travaillent comme des forcenés vont décompresser après le travail», explique Frédéric Dufort, chef exécutif des restos Iru Izakaya.

«C’est ça qu’on veut faire ici : créer un endroit rassembleur où tout le monde peut bien manger, bien boire et faire la fête», lance-t-il.

Des plats japonais à partager

Au menu, on promet des plats pour tout le monde, adultes, enfants, clientèle d’affaires, «tout en respectant les classiques de la cuisine japonaise», assure M. Dufort, qui a jadis travaillé dans des restos réputés de San Francisco et de Brooklyn.

«Il y a beaucoup de petits plats à partager. Je n’aime pas trop utiliser le terme tapas, qui ne signifie que couvercle en espagnol, mais c’est un peu ce que les gens peuvent s’attendre à retrouver.»

—  Frédéric Dufort, chef exécutif des restos Iru Izakaya

Par exemple, une grillade de morue noire, marinée dans un miso sucré fait de saké et de mirin, puis carbonisée à la salamandre jusqu’à atteindre une couleur dorée. Par la suite, du cru, des sashimis (saumon, thon rouge, etc.), de la friture, des dumplings, des beignets de crabe ou de pieuvre, des pleurotes gratinés au miso, des nouilles ramen faites maison, des concombres marinés à la levure de saké, entre autres.

«On est vraiment allés chercher des classiques trouvés dans les izakayas japonais. On travaille à être le plus authentique possible, affirme M. Dufort. On a aussi d’autres plats plus copieux sans partage, pour servir toutes les clientèles.»

Éventuellement, on servira sur l’heure du midi des bentos — des repas entiers servis dans de petits coffrets de bois — dont le contenu et la protéine varieront toutes les deux semaines.

Le néon à l’honneur

Côté décor, on a visé une ambiance stylisée et tamisée pour cette salle à manger de 150 places assises (en plus des 40 sur la terrasse en été).

À en juger par les photos de l’endroit, les enseignes au néon risquent de voler la vedette dans ce design qu’on a voulu «animé, électrique et festif». Représentant des caractères chinois, elles rappellent les panneaux illuminés qu’on croise dans les quartiers asiatiques de grandes villes du monde.

Des papiers peints aux motifs japonais anciens ornent les murs. Du plafond tombent des lanternes qui rappellent les originales faites de papier de riz. Des tables et des banquettes sont enchâssées dans des alcôves bleutées.

À boire : sakés, vins et cocktails

«La carte liquide, on l’adore! On fait de l’importation privée en termes de vins et de sakés, qu’on ne trouvera pas en SAQ», précise M. Dufort.

À l’ardoise : une collection de sakés à tous les prix (dont certains servis chauds), des planchettes de dégustation, des vins, des cocktails (avec des sirops faits maison), de bières japonaises, de thés verts infusés au gingembre pour en faire des thés glacés alcoolisés et même d’une version japonaise de negroni au gin fumé amené sous cloche à la table, notamment.

À savoir

• Adresse : 2450, boulevard Laurier, à Québec (voisin du Bâton rouge, dans le centre commercial Place Ste-Foy)
• Info : iruizakaya.ca et @iruizakaya sur Facebook

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